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PHOTOS: CASSANDRE BRAUD-DOMPIERRE

À chaque chanson son histoire 

J'CRAQUE POUR TOI

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Interprétation et adaptation au piano Mélanie Gérard

J'craque pour toi - Mélanie Gérard
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Chanson que j'ai écrite pour souligner le départ à la retraite de Nicole Blais, conceptrice et rédactrice.  Tout le monde se souvient du concept publicitaire : J'CRAQUE POUR TOI MON COCO... eh bien le concept est sorti du coco de Nicole...   BONNE RETRAITE !

Les murmures du matin

En 1981, ma mère a reçu le diagnostic d'une maladie qu'on appelle LUPUS. Espérance de vie...  8 ans.  En 2018, malgré 3 cancers, elle est toujours bien vivante. Elle joue au bowling et elle court sur son tapis roulant plusieurs fois par semaine. Une femme inspirante ! Création Musi-Textes

Pas si tôt

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NOUVEAUTÉ
Son ami Pierrot - Ben Pinet
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Sans drapeau - Ben Pinet
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Si tu dis oui - Ben Pinet
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La plume du funambule - Ben Pinet
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Des biscuits pour deux - Ben Pinet
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L'angoisse - Ben Pinet
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La boîte à lunch - Ben Pinet
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Le chanteur intérieur - Ben PInet
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Au nom du père - Ben Pinet
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Les murmures du matin - Ben Pinet
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La berceuse des jaquettes jaunes - Ben Pinet
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LES ARRANGEMENTS DE MES CHANSONS SONT RÉALISÉS PAR DANIEL LABRECQUE 

DAN-LAB STUDIO

VOUS EN VOULEZ PLUS...CLIQUEZ SUR L'ONGLET "CATALOGUE" 

Musique
 

GO FRANCIS GO

Le 4 janvier 2009, Francis, qui avait à ce moment là sept ans jouait un match de hockey à l’aréna de Deux-Montagnes, fier représentant de la ville de St-Eustache. Une partie disputée devant sa famille incluant Papi et Mamie.  Certes Francis est un mordu du hockey, mais de disputer une partie devant ses grands-parents multiplie par 10 la fierté dans ses yeux qu’on a aucun mal à percevoir même au travers le métal de sa grille.  Après  sa partie, chaudement disputée, Francis, le plus costaud, le plus grand de son équipe se plaint de maux de tête qui persistent.  Pendant la période des fêtes, papa et maman avaient remarqué que fiston plissait les yeux, qu’il fermait un œil pour lire.  Des lunettes sont à prévoir se sont-ils dit.  Or le lendemain matin, les maux de tête étant toujours aussi intenses, le signal d’alarme venait de sonner.  Le 5 janvier, après une série de tests à Ste-Justine, on leur annonce ce que tous parents redoutent au plus haut point.  Les images du scan sont claires, un tumeur est logée  sous le cerveau de Francis. Pour la famille, la terre arrête de tourner ou du moins, elle ne tourne plus comme avant.  Pour Francis, la terre tourne à une vitesse folle.  L’opération est inévitable et dans les plus brefs délais s’il vous plait.  Intervention risquée mais du déjà vu pour le Dr. Mercier.  Après un week-end de repos à la maison, question de fêter ses huit ans, Francis traverse la journée du lundi 12 janvier comme le Rocket traversait la défensive adverse dans ses plus belles années.  L’opération a durée 9 heures et après quelques jours sous haute surveillance et une batterie de tests, le magicien Mercier rend compte, la mine victorieuse, que l’opération est une réussite.  Francis retourne à la maison avec papa et maman, retrouve sa petite sœur et son petit frère à la recherche d’un semblant de vie normale.  Une seule question demeure sans réponse et ce pour encore une dizaine de jours question d’effectuer  l’analyse des cellules : Est-ce malin ou bénin ?  

Quelques semaines plus tard, Francis a appris que la mine victorieuse du docteur n’avait de valeur que pour la victoire de la première période.   Depuis le 28 janvier, Francis a débutée la deuxième période du match de sa vie.   Bien qu’il est seul sur la patinoire, face à une ligne complète d’un adversaire appelé cancer, l’équipe de Francis est composée des infirmières les plus dévouées du Québec, des médecins spécialistes les plus compétents du pays voir même de la planète.  Ils pourront lui faire des passes sur la palette mais seul Francis pourra marquer les buts.  Il doit compter dans le but adverse et éviter que l’ennemi prenne le contrôle de la partie.  Si dans les matchs importants au Centre Bell, en série de la coupe Stanley, la foule peut jouer le rôle d’un septième joueur, et bien dans le combat de Francis, il n’y a pas un, ni deux, mais des dizaines de septième joueurs qui sont derrière lui.  Au premier plan, papa et maman, ses plus fidèles supporteurs, qui applaudiront à chaque but compté et pas question pour eux de s’asseoir avant l’annonce officielle de la vraie victoire.  Ils seront sur la glace. Ils vivront avec lui toutes les mises en échec mais le seul héros du match restera Francis, la première, la deuxième et la troisième étoile.  Comme on le connait, Francis donnera son 110% et pas une minute ne sera consacrée à s’obstiner avec l’arbitre ou à critiquer les décisions de l’entraîneur.  Toute l’énergie sera concentrée dans la quête de la victoire, la seule vraie définition de l’expression : « Gagner sa vie ».  GO FRANCIS GO !!!  -  GO FRANCIS GO !!!

 

Au nom de tous tes supporteurs.

Ton oncle Ben ;-)

Création Musi-Textes

La boîte à lunch

Simple défi d'écrire sur un sujet anodin... un boite à lunch.  Rien dans cette histoire n'est vrai. Je n'ai donc pas eu à changer les noms.  En fait oui, les dernières phrases sont véridiques.  J'ai toujours aimé porter la cravate.  Je t'aime papa !

L'histoire peu banale d'un pouce en l'air


En novembre 2011, ma petite Camille 9 ans s'apprêtait à subir une délicate intervention chirurgicale visant un tumeur situé entre son cervelet et sa moelle épinière.

 
Tôt le matin, après une nuit sans sommeil à l'hôpital, elle est en attente dans une salle bondée de petits enfants eux aussi destabilisés par la peur, par l'inconnu. Certains sont là  pour une opération au genou, aux oreilles ou au pied. On entend des enfants qui pleurent, des parents tout aussi émotifs et le son des infirmieres qui se fait entendre de temps en temps, pour annoncer le nom du suivant.  


Je n'ai jamais vu autant de peur dans les yeux de ma fille.  Elle est terrifiee. Ma blonde, verse quelques larmes peu de temps avant le départ de notre championne qui malgré son jeune àge maitrise ses émotions avec un calme olympien. Voyant sa maman les yeux dans l'eau, elle me fait signe de m'approcher et elle me dit: "quand j'serai partie, j'veux qu'tu consoles maman pour moi."

Apres plus de huit heures d'attente, on annonce enfin le retour de notre Camille.  Nous sommes les derniers parents dans le département.  Le medecin est passe pour nous annoncer les bonnes nouvelles, opération réussie. On appercoit enfin un lit, direction soins intensifs. Les infirmiers s'arrêtent quelques secondes devant nous pour nous montrer qu'elle va bien. Camille est couchée sur le côté.  Elle ouvre les yeux quelques secondes attirée par la voix familière de ses parents.  Comme pour nous rassurer, elle nous fait signe avec son pouce. Le signe universelle que tout va bien. Le signe qui veut dire, ne vous inquiétez pas, un signe qui pour moi a pris une valeur inestimable.  Un pouce en l'air !  

La mélodie perdue

 

Quoi de plus troublant pour une âme créatrice, que d'avoir une nouvelle mélodie en tête, un air que l'on fredonne sans arrèt et qu'on oublie le matin venu.  Ca peut sonner un peu comme une histoire de pêche. Un pêcheur qui vous raconte que la veille, il a pêché un poisson long comme ça mais qu'il l'a échappé à l'étape finale de la puise.

 

Vous vous endormez le soir et elle vous berce.  Le lendemain matin, vous essayez en vain de la reproduire, de la chanter, de la ré-écrire à partir de votre mémoire mais c'est impossible.  Cette mélodie qui était si belle, si pure s'est envolée dans une autre âme.  Vous arriverez peut-être à rerproduire quelque chose de semblable mais rien à la hauteur de la version originale.  S'en suit un sentiment de vide et de déception. La morale de l'histoire...  ne vous endormez jamais avec une nouvelle mélodie car le lendemain à l'aube, elle vous aura quitté.

La berceuse des jaquettes jaunes

Pendant mon adolescence, j'ai écrit plusieurs chansons.   C'était mon exutoire.  Mais en1989, je range ma guitare à plume dans le garde-robe bousculé par le temps, les amours, la carrière...   Et c'est en 2002 que je me remets à l'écriture.  J'écris alors La berceuse des jaquettes jaunes. Je n'ai jamais arrêté d'écrire depuis.   Je m'étais toujours promis de la revisiter. La voici - version 2016 

Pourquoi nous ?

 

Un jour, une amie se présente au travail les yeux rougis par les larmes. Il est évident que quelque chose ne va pas. Elle nous annonce alors que son fils est atteint, pour la deuxième fois de sa courte vie, d'un cancer du cerveau.
Pendant les mois suivants, elle se pointa au travail pensive et triste,  tentant de ne rien laisser paraître.

 

Un matin, au retour d'un rendez-vous chez le médecin avec son fils elle me dit:
"C'est impossible que Dieu existe car aucun Dieu n'aurait fait subir ça à Pierre-Luc"
 

SI TU DIS OUI

Mes voeux de mariage en chanson

Des biscuits pour deux

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